Stationnement : les Sévriens sont furieux

Chacun aura pu le constater, les conditions de stationnement à Sèvres se sont peu à peu durcies depuis un an, à tel point que de nombreux Sévriens nous font part de leur exaspération. Voici quelques extraits de leurs témoignages : I.G, habitante du quartier Troyon / Manufacture : « Le tarif résident (pour un an de stationnement) passe de 256 € à 350 €, soit 36% de hausse. Ne serait-il pas normal que la ville prenne à sa charge cette différence… ? »
C.D, habitante des Bruyères : « avec les tarifs de stationnement à Sèvres il est pour  nous maintenant beaucoup plus avantageux d’aller faire nos courses à Vélizy 2 où le parking est gratuit ».
D.P, habitant de la rue Brongniart, s’étonne : « Depuis début septembre nous avons eu la surprise de constater la mise en place d'un horodateur et de lignes de démarcation blanches et ceci sans aucune concertation avec les habitants ». Il se demande si, à l’avenir, on verra à Sèvres comme à Boulogne les forces de sécurité se mettre à harceler les automobilistes pour quelques minutes de dépassement…

Pour compléter ces témoignages, on ne peut que déplorer celui de l’élu municipal en charge du stationnement, qui se vante dans le dernier Sévrien que les usagers de l’ancienne zone orange « bénéficient !!! » maintenant des tarifs de la zone rouge ! Le bénéficiaire de cette politique est plutôt la société privée Q-Park qui gère les parkings publics de Sèvres !
Cette situation est d’autant plus inadmissible que cette société Q-Park a investi de façon minoritaire dans cette opération en n’apportant qu’un tiers des trois millions d’euros nécessaires à la rénovation des parkings, nos impôts en finançant plus de deux millions…
Pour notre part nous demandons que :
- le tarif du stationnement résidentiel revienne au niveau antérieur,
- le tarif du stationnement non résidentiel en centre ville soit revu à la baisse,
- que les créneaux gratuits entre midi et 14 h soient remis en place.
Mais au-delà de ces aménagements, le plus important serait de mettre en œuvre une politique de transports collectifs et de circulations douces, comme nous l’avions proposé dans notre programme municipal, pour offrir une alternative à la voiture quand on doit se rendre en centre ville.
Quant au tarif prohibitif autour des gares, il risque de dissuader les Sévriens de prendre les transports en commun.

 

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