Sarkozy, le président des promesses non tenues

François Hollande l’a dit lors de son discours du Bourget : un seul mot résume la présidence qui se termine, la dégradation ; dégradation de la note de la France, symbole de l’échec de la politique d’austérité du gouvernement ; dégradation des comptes publics ; dégradation de l’emploi et des conditions de vie des Français. Par son comportement, le président de la République a aussi contribué à dégrader la confiance de nos concitoyens vis-à-vis de la politique.  Que penser en effet d’un président qui  trahit sans vergogne la parole donnée aux ouvriers sidérurgistes de Gandrange  et qui aujourd’hui récupère à des fins électoralistes le désespoir des ouvrières de Lejaby ? Si aujourd’hui autant d’électeurs sont tentés par les thèses extrémistes de Marine Le Pen, n’est-ce pas aussi parce que le président de la République n’a pas tenu sa promesse d’une république exemplaire et d’une démocratie irréprochable ? Plusieurs ministres de son gouvernement ont été mêlés à des « affaires » ou soupçonnés de conflits d’intérêt. Eric Woerth a pu cumuler les fonctions de ministre du budget et de trésorier de l’UMP. Des proches du président seraient impliqués dans l’affaire de Karachi liée au financement de la campagne de Balladur en 1995.

Nicolas Sarkozy  avait suscité l’espoir en affirmant qu’il serait le président de la rupture. Il aura surtout été le président de l’austérité, le président de l’accaparement du pouvoir au service d’intérêts particuliers et le président des promesses non tenues.

 

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