Conseil municipal du 28 septembre, point 3, examen du rapport social

Nous remercions les services et les contributeurs de ce rapport social, et notamment le personnel du CCAS. Ce rapport social est toujours très riche et il nous est difficile d’intervenir sur tout son contenu. Aussi nous avons de choisi de parler des conditions de logement sur Sèvres. Le rapport social indique que  : 

 

-          L’évolution de la population, est positive mais faible en 5 ans (+230 personnes) de 2008 à 2013

-         La structure de la population qui change :  moins 700 personnes dans la tranche d’âge de 15 à 44 ans, et 950 en plus pour les plus de 60 ans.

 Pour une période de 5 ans c’est très significatif comme évolution, et s’il n’est pas surprenant de voir la tranche d’âge de plus de 60 ans augmenter, il faut se demander pourquoi nous perdons des habitants dans la catégorie 15-44 ans.

Il faut aussi rapprocher l’offre en logements sur la ville, qui indique que l’on aurait perdu sur la période 200 logements de 2 à 4 pièces. Par ailleurs 80% des 900 attentes de logements sociaux se concentrent sur ce type de logements de 2 à 4 pièces, à prendre en compte dans nos politiques de logements… il est vrai que depuis 2013 plusieurs résidences se construisent.

La réduction de l’offre de logements sur des surfaces qui intéressent les populations en âge d’avoir des enfants est à analyser, elle est sans doute la cause du départ de sévriens vers d’autres communes.

 

Par ailleurs nous trouvons dommage que le service du petit bus de Sèvres ait été réduite, l’amplitude horaire a fortement diminué (moins une heure par jour) , et il n'y a plus de service le lundi matin.

 

Anne Marie de Longevialle Moulai:

Dans la synthèse, il est précisé une baisse de 10 places dans les crèches liées au départ en retraite des assistantes des crèches familiales. Je n'ai pas eu l'occasion de poser la question en commission mais quelle est la pyramide des âges des assistantes maternelles et est-il prévu de toutes les remplacer ?

 

Une large place de ce bilan est consacrée aux associations et aux rapports fournis. Nous ne pouvons que rendre hommage aux actions menées par les bénévoles. Les grandes associations dans leurs rapports annuels les valorisent en équivalent temps plein. Bien sûr je ne demande pas que ce travail qui est lourd à mener soit fait mais il permettrait de se rendre compte en euros de la participation de ces bénévoles et de leur contribution économique.

Je vais faire des remarques sur 2 associations parmi tant d'autres.


Sur Action Jeunes page 231, il est précisé que la structure avait été modifiée puisque il y a eu transfert d'habilitations de l'activité de prévention spécialisée La pépinière à Action Jeunes. Il est regrettable de ne pas lire ce qui explique ce transfert. Le territoire couvert est plus important puisque s'ajoutaient aux villes de Sèvres, Chaville et Meudon les villes de Clamart, Chatillon et Bagneux avec des problèmes de prévention complètement différents compte tenu de la sociologie de ces villes. Cela ne s'est pas fait sans suppression de poste. Nous pouvons noter le travail de proximité fait par cette structure qui cherche à identifier la problématique des jeunes rencontrés, et comme le montre le tableau les problèmes sont nombreux et souvent liés.


On peut se poser la question de l'impact de la fin des contrats aidés dans de nombreuses associations. Par exemple on peut regarder, le Relais sévrien créé par plusieurs associations laïques et religieuses. Dans cette association, il y a une personne en Contrat Unique d'insertion pour s'occuper des achats et de la logistique, il se termine au 31 décembre 2017. Sans augmentation de la subvention il sera impossible de le transformer en emploi définitif. Cela voudra dire trouver un bénévole pour le faire à sa place, pas évident car cela demande beaucoup de temps et de l'énergie. Ceci n'est qu'un exemple de ce que risque de générer la fin des contrats aidés. Le travail ne peut pas être toujours fait seulement par les bénévoles qui en font déjà beaucoup.

 

Pour lire l'intervention de Catherine Candelier, cliquez ici

Pour lire le texte de la délibération,cliquez ici

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