GPSO : un plan local de l’habitat sans ambition

La pénurie du logement pose de graves problèmes sociaux et économiques. Cette pénurie engendre des coûts prohibitifs de l’habitat dans notre région et notamment sur le territoire de GPSO. Tous les ménages ne peuvent être logés comme ils le souhaiteraient,  et beaucoup doivent s’exiler loin de leur travail pour trouver un logement accessible. En confisquant une part exorbitante du revenu, le coût des loyers ne laisse que peu de pouvoir d’achat aux ménages pour leurs autres besoins et ainsi animer la machine économique du pays. C’est un cercle vicieux dont il faut sortir.

L’augmentation du parc est une priorité absolue, tout en se fixant comme objectif d’offrir une proportion de logements sociaux de plus de 25% du total. Une grande majorité des logements date d’avant 1974. La qualité du bâti doit aussi s’améliorer pour qu’au coût croissant des loyers ne s’ajoute celui pas celui une facture énergétique de plus en plus élevée. Le plan local de l’habitat (PLH) de GPSO débattu lors du dernier conseil municipal ne prend pas la mesure de ces enjeux : il ne prévoit pas  d’atteindre un taux de logement social de 25% : certaines villes comme Boulogne ou Ville d’Avray en resteront loin. L’effort de construction y est très inégal d’une commune à l’autre et le nombre de logements très sociaux reste insuffisant sur GPSO, et notamment à Sèvres. Enfin, le programme de rénovation énergétique reste flou et manque de volontarisme. Pour ces raisons, nous n’avons pas approuvé ce PLH lors du dernier conseil municipal.

 

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