Au Conseil municipal du 6 février 2020

Dernier conseil de la mandature, des absents certains depuis plusieurs conseils malgré des délégations, d’autres plus ponctuels. Vos 4 conseillers de l’opposition ont fait preuve d’une assiduité totale pendant toute la mandature en prenant connaissance à chaque fois de l’ensemble des délibérations. Etre conseiller de l’opposition est un engagement pas facile car il faut chercher souvent l’information mais c’est important que tous les sensibilités des sévriens soient représentées. Le maire a raison de féliciter ses conseillers pour leur présence. Dommage pour les absents.

 


Un public nombreux attiré par ce dernier Conseil municipal de la mandature, de futurs candidats qui veulent sentir l’ambiance d’un conseil et comprendre son rôle, c’est bien. On est obligé de rajouter des chaises dans l’espace étroit dédié. Au passage nous n’avons jamais eu d’exercice d’évacuation, pas évident pourtant vu la configuration de la salle.


L’entrée s’est fait à nouveau par la grande porte car comme le mois dernier manifestation de sans-papiers de la société de nettoyage prestataire sous-traitant de la ville( 1 m€ par an au budget de la ville) . Depuis octobre ses salariés ont entamé un mouvement pour voir régulariser leur situation. Le dossier n’a pas avancé depuis le dernier conseil de fin décembre. Pour éviter d’avoir à siéger comme la dernière fois dans un brouhaha qui empêchait d’entendre l’intervention sérieuse de l’adjoint aux finances. Le maire descend rencontrer les manifestants, il est accompagné de l’opposition EELV et PS mais aussi de ses ex et pour un toujours adjoints devenus opposants. Sa majorité reste elle bien au chaud, pas sympa. Le dossier n’a pas avancé, les promesses d’entretien entre les avocats n’ont pas été tenues. On va mettre cela sur le compte de la grève des avocats peut être…. A suivre.


Le maire commence par une communication sur une actualité chaude, l’écroulement du talus de la gare Sèvres Ville-d’Avray. Glissement de terrain comme cela fut le cas en 2016 à Meudon après les grandes pluies de juin ? Résurgences de nappes phréatiques, argile gorgée d’eau, suppression des arbres nous en saurons plus après les enquêtes de la SNCF. Ce talus a 160 ans, avec les changements climatiques, ces ouvrages d’art nombreux sur notre territoire doivent faire pour moi, l’objet d’une grande vigilance. La priorité est de sécuriser le talus et le réseau du gaz, de nombreux sévriens ont subi une coupure. Les usagers de la SNCF doivent se rabattre sur d’autres moyens de transports saturés.


La séance s’est terminée à plus de minuit autour d’un verre, l’occasion d’échanger avec le public.

 

Pour lire l'intervention de Catherine Candelier

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