Protection sociale

Protection sociale

Tribune dans le Sévrien de décembre 2021

8% des Sévriens vivent sous le seuil de pauvreté et de récentes publications indiquent que ce sont nos concitoyens les plus démunis qui souffrent le plus des crises que nous traversons. Si la commune n’est pas seule à pouvoir agir, elle gère cependant un certain nombre de dispositifs du domaine social. Le conseil municipal de novembre a permis de faire un point sur les aides attribuées en 2020.

Tout en tenant compte de la période particulière du confinement de mars 2020 et saluant également l’engagement des personnels de la ville et du centre d’action sociale, nous ne pouvons que déplorer la tendance à la baisse du nombre d’aides distribuées. C’est ainsi le cas pour les diverses allocations en faveur des personnes âgées, mais aussi pour les personnes atteintes de handicap ou les ménages en difficulté. Côté logement social, 268 nouveaux dossiers ont été déposés, s’ajoutant à un stock existant de 634 demandes toujours en attente. Un certain nombre de ces demandes datent d’il y a plus de 10 ans et la grande majorité émanent d’habitants de Sèvres. De grandes associations comme le Secours Catholique, le Secours Populaire ou la Fondation Abbé Pierre alertent continuellement sur l’accroissement de la pauvreté des plus démunis dans notre pays. Sèvres ne fait pas exception, pourtant la ville poursuit une politique minimaliste dans le domaine social. Il nous est souvent rétorqué que les besoins sont couverts et que si les concernés demandent, « on les aidera ».

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La majorité de droite ferme des services départementaux d'action locale : Sèvres

Face à ce semi-confinement qui s’éternise et rend chaque jour plus difficile la vie des Sévriens, les associations de solidarité très présentes dans la ville travaillent ensemble pour les accompagner au quotidien.

Mais pour bénéficier de l’aide sociale qui est due aux plus précaires, ils doivent s’adresser aux EDAS (Espaces départementaux d’Action sociale), lieux d’accompagnement social proposant accueil et aide aux personnes en difficulté.

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La réforme de la politique familliale

familleLa réforme proposée est juste car elle module l'effort pour les familles en fonction de leur revenu. Une hausse d’impôts plutôt qu’une diminution des allocations familiales, telle est la piste retenue par le gouvernement pour redresser les comptes de la politique familiale. Le déficit de la branche famille s’est en effet élevé à 2,5 milliards d’euros en 2012. Avec le plan annoncé, les comptes devraient s’améliorer de 1,7 milliards d’euros en 2016.

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Pour une société du respect

Il n’est pas surprenant que l’appel de Martine Aubry pour une société du soin et de l’attention aux autres (« care ») ait suscité tant de réactions. Une telle approche rompt en effet avec une conception de la société selon laquelle la responsabilité est avant tout individuelle. Son  fonctionnement repose sur la satisfaction des intérêts égoïstes au prix de grandes inégalités et de l’exclusion.

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