Logement : la politique de régression sociale du gouvernement

Près de 4 millions de nos concitoyens sont mal logés, vivant souvent dans des immeubles insalubres, voire menacés d’effondrement, comme l’a montré récemment la tragédie de Marseille. Dans ce contexte, la loi Elan voulue par le gouvernement marque une nouvelle étape de sa politique de régression sociale et environnementale. Sous prétexte de lever les « verrous » à la construction d’immeubles neufs, le gouvernement a fait le choix d’une politique qui tourne résolument le dos à la qualité de l’habitat, à la mixité sociale et au logement pour tous. La loi révise ainsi à la baisse les normes d’accessibilité pour les handicapés, alors que seulement 6% des logements sont accessibles aux personnes en situation de handicap dans notre pays. Une nouvelle fois, ce sont les classes moyennes et populaires, et en particulier les personnes précaires, qui en seront les premières victimes.

 

 

Après avoir baissé de manière brutale les APL, puis refusé leur revalorisation ; après avoir asphyxié financièrement les organismes HLM en leur ponctionnant 1,7 milliard d’euros, le gouvernement poursuit la sape du logement social. La loi Elan préfigure ainsi un désengagement de l’État dans le logement social et prépare la démolition de la politique de solidarité nationale pour le logement, au risque de supprimer un amortisseur social qui a fait ses preuves dans le temps.

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to LinkedIn

Rechercher dans le site