Emploi des jeunes : une priorité qui ne mobilise pas les Maires de droite

emplois L’accès des jeunes au marché du travail est une priorité absolue pour le gouvernement. Tous, dans notre famille et parmi nos proches, nous connaissons le cas de jeunes en difficulté pour accéder à un emploi. Stages, intérim, et CDD à répétition sont, hélas, leur lot hélas habituel. A fin 2012, dans notre pays, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans dépassait les 25%.

Pour combattre ce fléau, plusieurs dispositifs sont mis en place par le gouvernement. Outre le crédit d’impôt pour les entreprises qui développent l’emploi, le contrat de génération et les emplois d’avenir ciblent tout particulièrement les jeunes.

 

Le dispositif des emplois d’avenir vise à créer des emplois pérennes pour les jeunes sans qualification, dans le secteur social et le développement durable. Principalement destiné aux collectivités locales et aux associations, il prévoit que l’Etat subventionne à hauteur de 75% du Smic, pendant 3 ans, les employeurs qui embaucheront des jeunes. Le gouvernement a fixé un objectif de 150 000 emplois d’avenir en 2013, dont 1 400 dans les Hauts de Seine, et plus précisément 89 pour les sept communes de GPSO.

 

4 mois après la mise en place de ce dispositif, quel est le bilan ? Seulement 11 emplois d’avenir signés ou en cours de signature sur le territoire de GPSO, soit à peine 12% de l’objectif. GPSO est très loin du compte.

Les maires de GPSO, tous de droite, disent que le dispositif « manque de visibilité ». Ce n’est pas le cas, puisque ces contrats entrent dans le cadre des contrats uniques d’insertion, bien connus désormais des collectivités locales.

Le peu d’enthousiasme des maires de GPSO a sans doute une autre cause et si la mise en œuvre de ce dispositif ne s’accélère pas, il faudra se poser la question de savoir s’ils ne font pas, tout simplement, de l’obstruction politique sur ce projet destiné à nos jeunes.

 

(paru également dans l'Action sévrienne de février 2013)

 

Pour lire la question posée par Jacques Blandin et la réponse de M. Baguet au Conseil communautaire du 2 février 2013, cliquez ici

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